Adolescents et cannabis: INCANT

La publication des résultats de l’essai INCANT (INternational Cannabis Need of Treatment) est l’aboutissement d’un long processus amorcé à la suite d’une initiative de cinq pays en Europe (France, Allemagne, Belgique, Suisse et Pays-Bas). Renonçant à tenter de faire évoluer les politiques des drogues en Europe en raison d’oppositions catégoriques de certains pays et plus molles de beaucoup d’autres, ces pays ont choisi d’unir leurs efforts dans le champ de la recherche. 

Le finastéride réduirait la consommation d’alcool

Le finastéride, utilisé depuis environ 20 ans dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate, sous le nom de Chibro-Proscar® (5 mg) puis, à la fin des années 1990, dans la prise en charge de l’alopécie androgénétique chez l’homme, à la dose de 1 mg (Propecia®), diminuerait aussi la consommation d’alcool. 

Premier spray buccal nicotinique, efficace dès 60 secondes sur les envies irrésistibles de fumer

Alors que la plupart des substituts nicotiniques disponibles en pharmacie subissent une baisse sensible de leur vente (la e-cigarette n’y est d’ailleurs pas étrangère), un spray buccal à la nicotine qualifié de « révolutionnaire », Nicorettespray® 1 mg/dose, mis en vente en pharmacie depuis le 10 juin, se révèle aussi efficace à long terme, preuves cliniques à l’appui.

Modalités du sevrage des consommateurs de crack

Les demandes de soins pour la cocaïne, comme motif principal de consultation, suivent la même trajectoire ascendante que les usages. S’il n’existe actuellement aucun traitement pharmacologique validé pour le sevrage, différentes pistes thérapeutiques prometteuses ont cependant émergé. Les principales cibles thérapeutiques à atteindre dans l’addiction à la cocaïne sont l’euphorie, le craving(envie irrésistible de consommer), les manifestations de sevrage, les troubles cognitifs et une abstinence sur une période continue. Il ne faut pas méconnaître les comorbidités psychiatriques et somatiques dans la prise en charge du patient dépendant.

Tabac: les femmes séropositives peinent à arrêter

Une étude de cohorte prospective américaine montre que le taux d’arrêt du tabac est moins élevé chez les femmes séropositives pour le VIH ou pour les femmes à haut risque de contamination que chez leurs homologues en population générale, alors que le tabagisme est un facteur de risque cardio-vasculaire non négligeable chez les personnes atteintes.