Un traitement antirétroviral précoce diminue la charge virale séminale

L’essai ANRS 147 OPTIPRIM est un essai randomisé multicentrique, évaluant chez des patients en primo-infection VIH-1 l’impact sur les réservoirs d’un traitement antirétroviral. Dans une sous-étude, les chercheurs se sont intéressés pour la première fois au réservoir viral VIH dans le sperme chez des patients en primo-infection.

Rappels sur les cibles des traitements de l’infection par le VIH

L’entrée du virus dans l’organisme se fait généralement par la pénétration de muqueuses où il sera pris en charge par des cellules dendritiques qui le transporteront vers les organes lymphoïdes. Il y infectera en priorité des lymphocytes CD4+ activés. La réplication active des virus dans ces cellules conduira ensuite à l’apparition d’une virémie puis à la dissémination du virus dans divers sites de l’organisme. 

Nouvelles molécules, nouvelles stratégies

Difficile, après le symposium préliminaire à la conférence consacré à «cure», de distinguer le futur possible des réalités scientifiques d’aujourd’hui. A ce titre, les résultats de l’utilisation du Vorinostat chez les Rhésus Macaques ont été largement commentés. La conclusion qui s’en dégage est que ce n’est pas cette molécule qui devrait constituer le fond baptismal de l’éradication, mais que l’on va vers la nécessité d’une combinaison de concepts et d’approches pour pouvoir purger efficacement les réservoirs. Reste le point à faire sur les résistances et les spectaculaires données de la cohorte ANRS Visconti.