PTME et Allaitement : Diminuer les risques pour le nouveau-né

En France, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant est passé de plus de 25% à moins de 1%, grâce à la prescription systématique d’une multithérapie efficace à la mère pendant la grossesse. Cette réussite ne doit pas empêcher d’évaluer les risques de malformation que le traitement pourrait faire courir à l’enfant, en particulier dans les pays où les patients peuvent bénéficier de plusieurs options thérapeutiques.

PTME : L’intégration d’une planification familiale adaptée aux besoins des couples vivant avec le VIH

La 16ème ICASA a accordé ­plusieurs sessions au thème de l’intégration des services de santé sexuelle et génésique (SSG) et de ceux liés au VIH/Sida, en particulier planning familial et PTME. Cela a été l’occasion pour les représentants des institutions internationales de présenter les stratégies récentes en matière d’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et pour quelques pays d’exposer des expériences prometteuses d’intégration des services (Ouganda, Zimbabwe, Éthiopie).

Femmes enceintes n’ayant pas besoin d’antirétroviraux: les réponses de Primeva

Quelles stratégies de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) adopter chez les femmes enceintes séropositives ne nécessitant pas un traitement pour elles-mêmes? Peut-on réduire le nombre de molécules? L’essai PRIMEVA, présenté à la CROI 2011, apporte des réponses à de nombreuses questions.

PTME: Un risque d’accouchement prématuré avec les antiprotéases?

Une étude randomisée (pdf, 142Ko), réalisée au Botswana, montre que, chez la femme enceinte, un traitement antirétroviral (ARV) comprenant un inhibiteur de protéase augmente le risque d’accouchement prématuré, par rapport à un traitement ne comprenant que des analogues nucléosidiques. Mais il n’augmente pas les hospitalisations ou la mortalité chez les nourrissons. Les résultats viennent d’en être publiés dans le Journal of Infectious Diseases (article en accès libre).