En 2018, pour la première fois depuis des années, la tendance est à la baisse en ce qui concerne le nombre de nouvelles contaminations, grâce au dépistage, au traitement comme prévention (Tasp) et à la diffusion de la PrEP chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Ces chiffres, encourageants, ne doivent cependant pas faire oublier les disparités régionales, mais aussi populationnelles, face au VIH.
Une personne séropositive traitée ne peut pas transmettre le VIH. Les médecins et les associations le savent, la justice en tient désormais compte: Aucune poursuite n’a été requise contre un homme à la charge virale indétectable qui n’avait pas informé sa partenaire qu’il vivait avec le virus.
A l’occasion de leur Conférence nationale 2019 sur la prévention du VIH, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention ou CDC) ont présenté des données éclairantes sur le rôle des personnes vivant avec le VIH mais ignorant leur statut ou non traitées, dans les nouvelles infections.
Alors que beaucoup d’idées fausses circulent au sujet de la prophylaxie pré-exposition (Prep) en prévention du VIH, une tribune signée entre autre par Dominique Costagliola, Directrice de recherche de classe exceptionnelle à l’INSERM, et Gilles Pialoux, chef de service à l’hôpital Tenon, veut rappeler les faits: La Prep, ça marche.
La Prep est une révolution, un changement de paradigme comme la lutte contre le sida en a peu connu. Aujourd’hui, une personne séronégative peut prendre des médicament contre le VIH pour éviter d’être contaminée. La Prep, ça marche et ça change tout. Il faut le faire savoir.