Prep : les modes de dispensation en projet
L’accès à la Prep se développe de manière inégale et lentement. Au-delà des messages qui doivent être adaptés, la solution pourrait se trouver dans la multiplication des modes de dispensation.
L’accès à la Prep se développe de manière inégale et lentement. Au-delà des messages qui doivent être adaptés, la solution pourrait se trouver dans la multiplication des modes de dispensation.
«Nous savons que la Prep fonctionne, c’est un scandale qu’elle ne soit pas disponible partout» a déclaré Ian Green, directeur du Terrence Higgins Trust, la principale association caritative britannique de lutte contre le VIH/Sida. Dans une session consacrée aux politiques de la Prep, ce jeudi 26 juillet à Amsterdam, force est de constater que la science est en butte aux politiques.
Les premiers résultats de l’étude ANRS Prévenir, lancée en mai 2017, ont été révélés à la conference d’Amsterdam et ils sont impressionants : 1500 personnes enrôlées dans la cohorte, 0 infection.
Au premier jour du vrai commencement de la 22e conférence internationale sur le sida à Amsterdam, la prophylaxie pré-exposition (Prep) est à l’honneur. Pas moins de 66 sessions et 200 abstracts lui seront dédiés cette semaine et la première interrogation concerne son implémentation dans la vraie vie.
Le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) sur la mise en place de l’accès à la prophylaxie pré-exposition (Prep) permet, si on dépasse la virulence parfois contestable du verbe, de nous interroger sur les responsabilités de chacun dans les lenteurs à l’adoption d’un nouveau mode de prévention pourtant hyper-efficace.