Traitement de l’infection VIH: Les associations d’antirétroviraux à longue durée d’action, avantages et inconvénients

Alors que les progrès récents des traitements ont permis de faire évoluer l’infection VIH vers la maladie chronique, la nécessité d’une observance rigoureuse de la part des personnes vivant avec le virus encourage le développement de formulations de molécules antorétrovirales à longue durée d’action (ARVs-LA). Pour l’instant, les premières études évaluent une injection une fois par mois ou une fois tous les deux mois, mais le but est d’arriver à diminuer encore cette fréquence, tout en concervant intacte l’efficacité de la thérapie.

Le traitement et la prévention de l’infection par le VIH à l’heure des nanotechnologies

A côté de la recherche d’antirétroviraux nouveaux et originaux, une autre piste fait actuellement l’objet d’un intérêt particulier: le développement d’une nouvelle galénique destinée à optimiser l’efficacité et la tolérance des traitements antirétroviraux, incluant les molécules actuelles, et qui repose sur l’utilisation des nanotechnologies. Celles-ci font appel à la synthèse et à la manipulation de matériels ou systèmes dont les dimensions sont de l’ordre du nanomètre.

Nanotechnologies, une révolution dans la délivrance des antirétroviraux

Les nanotransporteurs correspondent à des systèmes variés de nanoparticules dont la taille varie généralement entre 10 et 1000 nm que l’on associe à des molécules de médicament.  Cette petite taille leur confère la propriété de délivrer le médicament qu’ils transportent, selon les cas, vers des cibles spécifiques et favorisent son franchissement des barrières biologiques car ils sont polyvalents.