Le recours au dépistage du VIH et IST, toujours insuffisant

A l’occasion des journées thématiques de la SFLS et du SPILF consacrées aux IST, à la PrEP et à la santé sexuelle, les épidémiologistes de Santé Publique France (SPF) ont présenté des chiffres provisoires concernant l’activité de dépistage du VIH et des IST. Celle-ci reste fragilisée par le covid et insuffisants pour faire baisser le nombre de personnes non-diagnostiquées.

Les chiffres 2019 des IST en France

Le nombre de tests de dépistages des infections sexuellement transmissibles bactériennes a continué d’augmenter en 2019, ce qui est en soi une bonne nouvelle puisque le dépistage est le premier pas vers le traitement. Mais les chiffres de l’année 2020 indiquent que le dépistage des IST a aussi souffert de l’impact du Covid-19.

Confinement : les homosexuels les plus exposés ont le plus repoussé leur dépistage VIH/IST

On l’a vu, le confinement a fortement perturbé le dépistage et la prévention du VIH. L’édition spéciale Covid 19 de l’enquête Rapport au sexe (ERAS) nous donne des précisions sur les changements comportementaux des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH), l’une des populations les plus exposées face au VIH.

Dépistage des IST : Intérêt et limite des tests d’amplification des acides nucléiques

Les tests d’amplification des acides nucléiques (TAAN), réalisés sur les urines ou par auto-prélèvement, sont des tests moléculaires de dépistage des microorganismes qui permettent le diagnostic des infections sexuellement transmissibles. Dans la plupart des cas, les TAAN sont très sensibles, mais certaines études montrent que certains facteurs dans les échantillons d’urine pourraient nuire à la performance des TAAN.