Essai vaccinal: Revue de presse
Les réactions aux résultats encourageants de l’étude de phase III RV144 ont été nombreuses, mais c’est l’appel à la modération de l’enthousiasme qui est le plus partagé: Le chemin qui reste à parcourir est long.
Les réactions aux résultats encourageants de l’étude de phase III RV144 ont été nombreuses, mais c’est l’appel à la modération de l’enthousiasme qui est le plus partagé: Le chemin qui reste à parcourir est long.
Les résultats, très attendus, des essais internationaux de phase III SILCAAT et ESPRIT d’addition d’Interleukine 2 au traitement antirétroviral ont été présentés lors de la CROI 2009 à Montréal. Surprise, l’addition n’apporte pas de bénéfice clinique.
L’immunothérapie reste le parent pauvre de notre arsenal thérapeutique pour lutter contre le VIH. Face à ce constat, Anthony Fauci a proposé à Mexico, en août 2008, de nouvelles directions de recherche, et quelques travaux ont apporté des résultats encourageants.
Le New England Journal of Medecine vient de publier l’article concernant la guérison d’une personne séropositive pour le VIH suite à une greffe de moelle osseuse. Cette nouvelle a donné lieu à beaucoup d’espoirs dans le monde du VIH, laissant espérer l’avènement de solutions thérapeutiques permettant de guérir demain les personnes atteintes du VIH. Cet élan doit cependant être modéré par les vraies conclusions que l’on peut tirer de cette histoire clinique, en rappelant le contexte et les risques liés à une greffe de moelle osseuse.
La notion de goulot d’étranglement génétique, ou «genetic bottleneck», correspond au fait que les souches VIH isolées durant la phase de primo-infection sont génétiquement uniformes, ce qui suggère qu’un seul variant viral est en général transmis et/ou propagé chez un individu nouvellement infecté. Cette uniformité génétique est également retrouvée lors de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.