Hépatite B : identification d’un nouveau facteur de restriction

Le virus de l’hépatite B reste un problème de santé publique majeur en France avec près de 300.000 personnes porteuses chroniques de cette infection. Pouvant rester silencieuse pendant de longues années, cette infection peut provoquer sur le long terme des complications graves telles que la cirrhose et/ou le carcinome hépatocellulaire. A ce jour, les traitements disponibles permettent de contrôler la réplication du virus et non d’éliminer totalement le virus de l’organisme. Une étude soutenue par l’ANRS (France REcherche Nord & sud Sida-hiv Hépatites) et menée par des chercheurs du Centre Médical Universitaire de Genève, du Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL, Inserm/CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1/Centre Léon Bérard), en collaboration avec le laboratoire Gilead ouvre une nouvelle piste thérapeutique en révélant pour la première fois le rôle du complexe Smc5/6 comme facteur de restriction du virus de l’hépatite B. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Nature.

Une nouvelle priorité à l’ANRS: « HBV Cure »

Le virus de l’hépatite B représente un problème majeur de santé publique avec 250 millions de porteurs chroniques de ce virus dans le monde et 300.000 en France. Grâce aux traitements antiviraux actuels, il est maintenant possible d’obtenir une virosuppression du VHB (ADN indétectable) chez la majorité des patients et de réduire le risque de cirrhose ou de carcinome hépatocellulaire. Mais aujourd’hui, le défi à relever est la guérison virologique. C’est pourquoi, l’ANRS a décidé d’en faire une des priorités de l’agence et met en place l’Action coordonnée 34 «HBV Cure».

Les recommandations d’experts pour la prise en charge des personnes infectées par le VHB ou le VHC en 2014

A l’occasion de la Journée nationale de lutte contre les hépatites du 19 mai 2014, l’ANRS et l’Association Française pour l’Etude du Foie (AFEF) ont présenté le premier «Rapport sur la prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C».