La pharmacocinétique du dolutégravir pendant la grossesse et chez le nouveau-né
Encore une étude ancillaire d’IMPAACT qui s’intéressa à la pharmacocinétique des ARVs chez la femme enceinte mais aussi chez le nouveau-né dans ce travail sur le DTG.
Encore une étude ancillaire d’IMPAACT qui s’intéressa à la pharmacocinétique des ARVs chez la femme enceinte mais aussi chez le nouveau-né dans ce travail sur le DTG.
C’est un passage obligé pour chaque ARV : il faut connaître le comportement pharmacocinétique pendant la grossesse. Les molécules les plus récentes n’y échappent pas, c’est aussi le cas pour la RPV.
En France, comme dans d’autres pays industrialisés, l’utilisation des traitements antirétroviraux dans un protocole de prévention de la transmission mère-enfant a permis une décroissance spectaculaire de celle-ci, d’un taux d’environ 20% à moins de 1%. Mais les effets de l’exposition du foetus aux antirétroviraux maternels sont encore peu étudiés.
Toutes les femmes exprimant un désir d’enfant doivent bénéficier d’une consultation préconceptionnelle, si possible avec leur conjoint. Le désir d’enfant doit être abordé précocement dans la prise en charge, afin d’anticiper la baisse de fertilité liée à l’âge et orienter le choix du traitement antiviral de la femme.
En France, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant est passé de plus de 25% à moins de 1%, grâce à la prescription systématique d’une multithérapie efficace à la mère pendant la grossesse. Cette réussite ne doit pas empêcher d’évaluer les risques de malformation que le traitement pourrait faire courir à l’enfant, en particulier dans les pays où les patients peuvent bénéficier de plusieurs options thérapeutiques.