Le chemsex recouvre l’ensemble des pratiques relativement nouvelles apparues chez certains hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), mêlant sexe, le plus souvent en groupe, et la consommation de produits psychoactifs de synthèse. De ces pratiques découlent parfois de nouvelles addictions, qui questionnent et déroutent usagers, soignants et associations.
À Londres, le chemsex est devenu un terme du langage courant. Dans les services VIH, des consultations pour les adeptes du chemsex tentent de pallier les risques. Démonstration par l’exemple.
L’analyse capillaire est une méthode qui permet d’évaluer précisément la consommation de nouveaux produits de synthèse, souvent sous-déclarée. Démonstration par l’exemple avec une sous-étude d’Ipergay.
Deux présentations au colloque Addictions Toxicomanies Hépatites Sida (ATHS), qui s’est déroulé du 1er au 4 octobre à Biarritz, montrent une association entre troubles psychiatriques et pratique du chemsex.
Il est difficile d’isoler les pratiques du chemsex des autres caractéristiques de la condition gay, entre risque VIH, opprobre sociale, et ressourcement communautaire. Quelques enseignements de l’étude Apaches.