De quoi le bareback est-il le nom?

A l’heure des nouvelles stratégies préventives, est-il toujours utile d’étudier le «bareback» pour appréhender les évolutions de la prévention chez les gays? Et si oui, comment s’y retrouver parmi les multiples définitions du terme, qui sert à la fois à la description (et à la condamnation) de certaines pratiques, mais également à la définition d’identités individuelles et collectives? Près de 10 ans après les premiers débats sur le sujet (en France le premier article de fond traitant du bareback parait dans Têtu en avril 1999), le terme s’est largement banalisé au sein des communautés gays. Au point qu’on ne sait pas toujours, selon qui l’emploie, à quelle réalité il se rapporte.

Évaluation d’un dépistage communautaire auprès des HSH

L’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) et l’association Aides ont mis en oeuvre une étude d’intervention consistant à évaluer la faisabilité d’un dépistage communautaire du VIH réalisé par des acteurs associatifs dans des locaux non médicaux avec des tests de dépistage à résultat rapide auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH), s’inscrivant dans le cadre des recherches sur les nouvelles stratégies de dépistage et de prévention du VIH.