Le VIH augmente la perte osseuse, et près de 2/3 des patients VIH sont ostéopéniques et 15% ostéoporotiques, responsable d’une prévalence de fracture 2-9 fois supérieure dans la population VIH âgée. Les ARV aggravent cette perte avec une perte supplémentaire de 2-6% de la densité minérale osseuse (DMO), surtout dans les 48 premières semaines. Ces éléments sont intéressants pour l’utilisation en prophylaxie d’inhibiteurs de la résorption osseuse à longue durée d’action tels que l’acide zolédronique (AZ).
La CROI, la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes, se tient cette année encore à Boston, du 22 au 25 février 2016. Couverture en collaboration avec le E-journal.
Il est bien établi que les antirétroviraux (ARV) affectent certains marqueurs du remodelage osseux, mais les risques de fractures et d’ostéonécrose fémorale sont moins connus. Les auteurs ont émis l’hypothèse que l’exposition aux ARV (incluant le ténofovir (TDF)) augmenterait le risque.
Des outils de stratification du risque de maladies cardiovasculaires (MCV) existent en population générale mais l’estimation du risque chez les personnes vivant avec le VIH n’est pas optimale.
Gilles Pialoux est à la CROI, la conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes, qui se tient cette année encore à Boston, du 22 au 25 février.