Charge virale indétectable: qu’en est-il dans le sperme?
Existe-il un risque résiduel de transmission du VIH chez des patients dont la charge virale plasmatique est indétectable ? C’est la question que se sont posée les chercheurs de l’étude EVARIST – ANRS EP 49, financée par l’ANRS (France REcherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites). L’étude effectuée chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) met en évidence que malgré une charge virale plasmatique indétectable depuis au moins 6 mois, une charge virale dans le sperme, dont l’infectivité n’est pas démontrée, peut être décelée chez certains individus. Ces résultats ont fait l’objet d’une première publication le 15 juin dans la revue Clinical Infectious Diseases.