Comment atteindre l’objectif 90-90-90 de l’Onusida dans le contexte Africain? Joseph Larmarange, IRD/Ceped (Centre population & Développement), revient, dans son intervention au séminaire 2015 de l’ANRS, sur l’importance du dépistage précoce et «combiné».
Le succès d’une thérapie ARV, qui se traduit par une charge virale indétectable, un bénéfice clinique maximal et un risque négligeable de transmission sexuelle du VIH, est tributaire de hauts niveaux d’observance.
Le diagnostic du VIH n’est que la première étape du parcours de soin des personnes infectées. Idéalement, un diagnostic doit être suivi rapidement d’une évaluation de l’éligibilité au traitement (principalement une mesure des CD4), puis d’une initiation du traitement ARV ou d’une ré-évaluation régulière de l’éligibilité. Dans les faits, la continuité à cette étape cruciale de la cascade est loin d’être optimale.
Avec une documentation scientifique indiscutable des bénéfices individuels et collectifs du traitement antirétroviral (ARV), son utilisation universelle a suscité des espoirs sans précédents de contrôle de l’épidémie. Particulièrement en Afrique subsaharienne qui concentre toujours 70% des nouvelles infections mondiales au VIH.
Jean-Michel Pawlotsky revient sur son allocution aux 2èmes rencontres parlementaires sur l’hépatite C et en particulier sur le poids déterminant de la recherche publique dans l’innovation thérapeutique.