Le sida n’est pas terminé, moins encore le VIH; revue des phrases-clés de l’IAS 2017 qui illustrent cette non-fin

Difficile de se faire une idée entre craintes et espoirs, entre “cure” et traitement à vie, entre stigma et banalisation, entre prévention et traitement, entre PreP et vaccin, entre maladie chronique et crise aiguë, entre STR et dual therapy, entre multithérapie quotidienne et allègement, entre liberté individuelle et notification des partenaires, entre PrEP VIH et IST non VIH… Et de savoir si cette IAS 2017 nous offre quelque chose que l’on peut rapporter dans sa consultation, son laboratoire, son association, son équipe de recherche, ou dans sa vie avec le VIH. Même si l’on sait parfaitement que l’IAS est avant tout une tribune politique

Traiter tout le monde : comment y arriver, et peut-on se le permettre ?

L’introduction de cette session de commnucation orale libre, réalisée par la directrice intérimaire du Fonds Mondial, Marijke Wijnroks, a été un peu chahutée par les activistes, qui souhaitaient interpeller l’assemblée sur le fait que le Fonds Mondial n’intervenait pas ou plus dans les pays à revenus intermédiaires, où les besoins sont également très importants, et notamment au Vénézuela (où la situation semble être critique, les activistes vénézuéliens ayant déjà perturbé la plénière du matin pour dénoncer la « catastrophe sanitaire annoncée » en matière de santé en général  et de Sida en particulier dans leur pays).

Brésil: démission du directeur du département en charge des IST, du sida et des hépatites

Fábio Mesquita, directeur du Département en charge des infections sexuellement transmissibles, du sida et des hépatites virales au ministères brésilien de la Santé, a présenté sa démission le 27 mai 2016 pour protester contre les orientations du nouveau gouvernement temporaire, suite à la destitution de Dilma Roussef le 11 mai 2016.

VHC : l’accès universel aux nouveaux traitements annoncé

A l’occasion de la journée nationale de lutte contre les hépatites virales, la ministre de la Santé, Marisol Touraine a annoncé «l’accès universel aux traitements de l’hépatite C». Les nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD) sont disponibles depuis 2014, mais leur prix avaient réservé leur utilisation aux personnes les plus touchées.