La difficile prise en charge du Covid long
Une revue parue en août 2024 de la littérature sur la question des séquelles à long terme de l’infection par le SARS-CoV-2 fait le point sur la prise en charge complexe du Covid long et de ses symptômes.
Une revue parue en août 2024 de la littérature sur la question des séquelles à long terme de l’infection par le SARS-CoV-2 fait le point sur la prise en charge complexe du Covid long et de ses symptômes.
C’est malheureusement désormais habituel : chaque nouvelle alerte de santé mondiale s’accompagne d’un certain nombre de fausses informations, relayées avec ou sans malice sur les réseaux sociaux. La plupart du temps facilement démontables, ces rumeurs conspirationnistes ne mériteraient pas qu’on s’y attarde, si elles n’avaient pas un effet délétère sur la santé publique. Gilles Pialoux, notre rédacteur en chef, a donc pris le temps de répondre à celles circulant à l’occasion de la nouvelle épidémie de mpox.
La spécificité du système de santé anglais a donné lieu à la création d’une réponse communautaire exemplaire, quand le chemsex est apparu au milieu des années 2000. Le terme « chemsex » lui-même est né à Londres, par la saillie du militant gay David Stuart, bénévole puis salarié de London Friend. Décédé en 2022, il est à l’origine de la réponse fournie par la célèbre clinique 56 Dean Street de Soho, une inspiration pour tous les acteurs rencontrés à Londres.
À Lisbonne, le chemsex a été repéré au milieu des années 2010, quand les problèmes liés sont devenus manifestes. Dans un contexte légal de dépénalisation des drogues, avec une forte tradition de réduction des risques, les solutions sont apparues rapidement, qui ont associé un dispositif public, DiverGENTE et la réponse communautaire des associations historiques, Kosmicare pour la réduction des risques et GAT, pour la santé sexuelle. Un réseau évolutif et collaboratif, nous explique Filipe Couto Gomes, psychiatre à Lisbonne (pour les deux associations Kosmicare et GAT).
Psychologue clinicien, Arturo Mazzeo présente les formations qu’il a mis en place pour sensibiliser les professionnels de santé au « sujet » chemsex, qui n’est pas toujours un « problème ».