Techniques de l’analyse de drogues, vues du spécialiste
L’analyse de drogues en laboratoire a fait d’énormes progrès dans les dernières années permettant aujourd’hui d’identifier des molécules jusque-là non reconnues.
L’analyse de drogues en laboratoire a fait d’énormes progrès dans les dernières années permettant aujourd’hui d’identifier des molécules jusque-là non reconnues.
Face au SARS-Cov2 et au besoin de comprendre cette épidémie nouvelle, les analogies avec d’autres pandémies, dont le VIH, ont prospéré dans un espace public et médiatique inquiet. Et ce, malgré les écueils majeurs de telles comparaisons.
Depuis la loi de santé de 2016, l’analyse de drogues est reconnue comme une mission de réduction des risques pour les personnes qui consomment des substances psychoactives, ouvrant la voie au désengagement de Médecins du monde et à l’autonomisation du dispositif au sein d’un réseau national.
L’exemple le plus frappant de cette fièvre de recherche autour du Covid ce sont bien sûr les débats autour de l’hydroxychloroquine, qui n’en finit pas de déchirer les chercheurs et les prescripteurs médicaux en France et à l’étranger.
Le virus Sars-CoV-2 a replongé les séropositifs et les acteurs de la lutte contre le sida dans une période qu’ils croyaient dépassée (cf. cet article). Les morts, l’inconnu, la stigmatisation des uns, le soupçon sur tous, l’imposition des «gestes barrières», la distanciation physique, la désinfection, les discriminations –racistes, envers les Asiatiques, puis les gays, certains religieux s’en donnant à cœur joie dans ce grand revival de la rumeur, pire alliée du virus… «La rumeur peut tuer autant que le virus», rappelait William Dab, ancien directeur général de la Santé, dans le Journal du dimanche du 29 février.