Le protoxyde d’azote, gaz utilisé dans le milieu médical et industriel détourné à des fins récréatives, est devenu en quelques années un phénomène pour le moins médiatique… et politique. Clément Gérome analyse la construction d’une panique morale à son sujet et offre des pistes pour apprécier différemment le phénomène.
Durant cette période inédite, le réseau de la Fédération Addiction s’est mobilisée pour soutenir la continuité des services et ajuster les réponses. Point d’étape.
Un virus inconnu il y a quelques mois modifie la façon de vivre de milliards d’individus, et les usagers de drogues, les précaires, pâtissent plus que d’autres du confinement et de ses multiples conséquences. il nous a semblé important de réaliser et publier rapidement un numéro spécial consacré à cette crise de notre revue «Swaps».
Les mesures prises par les États à travers le monde pour contenir la diffusion du Covid-19, notamment la fermeture plus ou moins partielle des frontières et le confinement des populations, vont avoir des répercussions sur l’offre et la demande des drogues illicites en France. S’il est encore prématuré de tirer des conclusions définitives sur les événements en cours, certaines hypothèses peuvent être d’ores et déjà posées. Elles conduisent à penser que ce marché pourrait prochainement connaître une période de pénurie et de désorganisation durable.
Il n’existe actuellement pas de traitement spécifique contre le nouveau coronavirus qui vient d’émerger en Chine. Dans l’urgence, les firmes du monde entier tentent d’identifier des agents antiviraux efficaces pour lutter contre la maladie, et s’intéressent, entre autres, à plusieurs molécules déjà utilisées contre le VIH ou le VHB.