Parole de chemsexeur : Michael, 28 ans
Témoignage anonymisé recueilli pour le numéro double de Swaps été 2024, consacré au chemsex dans huit villes d’Europe.
Témoignage anonymisé recueilli pour le numéro double de Swaps été 2024, consacré au chemsex dans huit villes d’Europe.
L’équipe d’addictologie de Fernand-Widal a développé et expérimenté un programme de thérapie comportementale cognitive, à destination des usagers du chemsex. Premiers éléments de connaissances et pistes pour améliorer la prise en charge de ces usagers.
Benjamin Rolland, PU-PH au Service universitaire d’addictologie de Lyon (SUAL), assisté de Véronique Fonteille (SUAL), Fred Bladou (AIDES), Frédéric Buathier (CSAPA de la Croix-Rousse), et Isabelle Massonnat-Modolo (Service des maladies infectieuses des Hôpitaux civils de Lyon) décryptent les particularités du chemsex pour la prise en charge en addictologie.
Élargir la focale sur le phénomène du chemsex, tel est l’objectif de cet article confié à Soel Real Molina et Gabriel Girard, chercheurs sur les questions de santé LGBTI+. Ce regard des sciences sociales permet d’envisager la diversité des défis associés au chemsex, pour élargir l’éventail des réponses possibles, individuelles, communautaires comme institutionnelles.
Anglicisme issu de la fusion des mots chemicals (produits chimiques) et sex, le chemsex désigne la consommation de substances psychoactives en contexte de sexualité. Le terme s’est vulgarisé dans la communauté gay à partir de la fin des années 2000 au Royaume-Uni notamment et aux États-Unis, et prend son essor en France vers 2010. Est accolée à l’émergence du chemsex une pratique, minoritaire mais sanitairement impliquante, le slam ou l’injection de produits dans ce même contexte sexuel. Tour d’horizon non exhaustif des données historiques et scientifiques existantes et des questions de recherche en suspens.