La sexualité entre femmes a toujours suscité fantasmes masculins, curiosité et humour potache. Perçue comme exempte de pénétration et donc de coït, cette sexualité est devenue une non-sexualité rendant invisible les lesbiennes dans les sphères publique et associative et délégitimant leurs relations affectives et sexuelles. Cette situation a conduit la plupart des femmes homosexuelles à taire leurs sexualités et ne pas prendre soin de leur santé sexuelle.
Près de trente ans après l’émergence de cette maladie, certaines populations hautement touchées par le VIH restent souvent négligées dans notre compréhension de l’épidémie. Ainsi, elles sont également écartées de notre réponse collective aux défis soulevés par le VIH. Ainsi, il y a un manque de surveillance épidémiologique des personnes trans.
Dans le cadre de l’AFRAVIH qui se tiendra du 26 au 30 avril à Montpellier, SIDA: FONDS POUR LA MEMOIRE, diffusera CALL ME KUCHU, suivi d’un échange avec la salle et des activistes Africains.
Le Pr Gilles Pialoux est à la CROI 2014, qui se tient cette année à Boston, du 3 au 6 mars, et coordonne le E-journal en direct de la CROI 2014 pour La Lettre de l’infectiologue
L’étude Partner évalue, dans la vraie vie, le risque de transmission du VIH au sein de couples sérodifférents qui ont fait le choix de ne pas utiliser systématiquement de préservatifs parce que le partenaire séropositif prend un traitement antirétroviral. Originalité : un tiers de couples gays. Aucune transmission n’a été observée, ce qui est rassurant pour tous les couples qui ont adopté cette méthode préventive.