ViiV Healthcare initiates rolling submission of new drug application with US FDA for long-acting cabotegravir for prevention of HIV
If approved, cabotegravir would be the first, long-acting therapy for HIV PrEP.
If approved, cabotegravir would be the first, long-acting therapy for HIV PrEP.
Le protoxyde d’azote, gaz utilisé dans le milieu médical et industriel détourné à des fins récréatives, est devenu en quelques années un phénomène pour le moins médiatique… et politique. Clément Gérome analyse la construction d’une panique morale à son sujet et offre des pistes pour apprécier différemment le phénomène.
Les terres de ce pays étaient jadis les leurs. Les peuples autochtones du Canada ont vécu la dépossession et l’ethnocide. Les livres d’histoire demeurent encore silencieux sur un si troublant constat, en dépit d’un processus de réconciliation entamé en 2006. La crise des opioïdes qui sévit au pays fauche durement ces communautés et ne fait qu’en rappeler les profondes blessures.
Depuis 1999, la «crise des opioïdes» aurait tué près de 450 000 personnes aux États-Unis et pourrait faire encore plusieurs centaines de milliers de victimes dans les années à venir. Il s’agit probablement d’un des pires problèmes de santé publique que le pays ait eu à affronter dans son histoire. Comme toutes les grandes épidémies, elle ne relève pas que du strict domaine sanitaire, mais constitue un révélateur des contradictions qui traversent la société américaine contemporaine. Si elle dit beaucoup de choses sur les méthodes d’un certain capitalisme, elle témoigne aussi de la profonde crise sociale que traverse une partie de l’Amérique: celle des perdants de la mondialisation.
Si le 100% de protection n’existe pas en recherche et en prévention, les excellents résultats de l’étude Prévenir s’en rapprochent pourtant. Présentés à la CROI 2021 par le Pr Jean-Michel Molina, principal investigateur de l’étude, les chiffres confortent la très grande efficacité de la PrEP intermittente: après trois ans et 3 000 personnes très exposées au VIH suivies, seules six infections à VIH sont à déplorer, et toutes sont dues à une mauvaise observance du traitement.