Un candidat vaccin prometteur contre le virus Nipah
L’équipe du Vaccine Research Institute de l’ANRS MIE/Inserm (VRI) a développé un candidat-vaccin prometteur contre le virus Nipah, classé par l’OMS parmi les agents pathogènes prioritaires.
L’équipe du Vaccine Research Institute de l’ANRS MIE/Inserm (VRI) a développé un candidat-vaccin prometteur contre le virus Nipah, classé par l’OMS parmi les agents pathogènes prioritaires.
Même si les nouvelles infections par le VIH ont été réduites de moitié depuis le pic de 1997, les données récentes montrent que le nombre de personnes infectées continuera d’augmenter à moins que des stratégies préventives plus efficaces ne soient mises en place. Contrairement à ce qui a été le cas avec le vaccin anti-Covid-19, les problématiques pour un vaccin anti-VIH portent moins sur la question du choix de la plateforme vaccinale que sur la caractérisation de l’antigène vaccinal.
Un cas d’échec documenté de prophylaxie pré-exposition (PrEP) malgré une bonne adhérence a été rapporté lors de la CROI 2016, à Boston, fin février. Les chercheurs pensent que la Prep ne s’est pas montrée efficace face à un virus résistant à plusieurs médicaments et ce malgré des niveaux d’adhérence élevés chez ce patient.
Existe-il un risque résiduel de transmission du VIH chez des patients dont la charge virale plasmatique est indétectable ? C’est la question que se sont posée les chercheurs de l’étude EVARIST – ANRS EP 49, financée par l’ANRS (France REcherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites). L’étude effectuée chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) met en évidence que malgré une charge virale plasmatique indétectable depuis au moins 6 mois, une charge virale dans le sperme, dont l’infectivité n’est pas démontrée, peut être décelée chez certains individus. Ces résultats ont fait l’objet d’une première publication le 15 juin dans la revue Clinical Infectious Diseases.
Le directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) est une «grosse pointure» indiscutable et indiscutée, qui joue un peu le rôle de sémaphore dans la recherche contre le sida. Ajoutez à cela un esprit de synthèse et une qualité de mise en perspective de la recherche fondamentale rares et vous obtenez l’une des meilleures présentations de la conférence de Vienne 2010.