Lors de cette conférence de l’IAS, il sera aussi question du manque de financement qui inquiète, d’ores et déjà, le secteur de la recherche du dépistage et du soin. Et ce quelques jours à peine après la sortie d’un rapport de l’Onusida alertant sur la « bombe à retardement » que représentent les coupes américaines, l’organisation onusienne anticipant près de 6 millions de nouvelles infections, d’ici 2029, si le vide budgétaire n’est pas comblé (https://www.unaids.org/fr/story-type/press-release) .
Autre inquiétude, celle de l’arrêt ou la réduction du déploiement, sur le continent, de nouveaux traitements ou innovations, comme le cabotegravir et le lenacapavir, antirétroviraux à longue durée délivré par injection tous les deux à six mois. « Cela a été prouvé à 100% efficace pour la prévention de nouvelles infections chez des jeunes femmes – (NDR : Essai Purpose 1 pour le lenacapavir). Mais pour avoir un impact sur le nombre de nouveaux cas, il faut le distribuer par millions. Pepfar (President’s Emergency Plan for AIDS Relief) – plan d’aide américain à la lutte contre le VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. à l’étranger lancé en 2003 – avait promis 3 millions de doses pour l’Afrique subsaharienne. Ces doses ne seront pas achetées. Il y a un grand risque qu’on développe de très bons outils, mais qu’ils ne puissent pas être déployés à grande échelle », a lancé Kenneth Ngure, président élu de l’IAS.
Cette conférence que nous avons la chance de suivre en distanciel et en partenariat avec la Lettre de l’Infectiologue (Edimark) : https://www.edimark.fr/congres-scientifiques/ias/2025/ej/actualites-au-congres-ias-2025/accueil

©Jean Bizimana/IAS
