«Mon test IST» est remboursé par l’assurance maladie : La prise en charge sera de 100% pour les moins de 26 ans, et de 60% pour les autres, le reste étant couvert par les complémentaires santé. Ce dispositif vient compléter «VIH Test», le dépistage VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. à la demande du patient sans ordonnance mis en place en 2022 et qui reste, lui, pris en charge à 100% sans limite d’âge.
Les infections concernées sont le VIH, la chlamydia trachomatis, le gonocoque, la syphilis et l’hépatite B. Le dépistage sera disponible dans tous les laboratoires de biologie médicale, en ville comme à l’hôpital.
Les patients rempliront un auto-questionnaire pour déterminer les tests nécessaires. En cas de résultat positif, le biologiste médical orientera le patient vers les professionnels de santé appropriés. Tous les comptes-rendus incluront des messages de prévention en santé sexuelle.Enfin, les COREVIH (futurs CORESS) pourront faciliter la prise en charge des personnes diagnostiquées grâce à un service d’orientation et de prises de rendez-vous.
Le dispositif, issu de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2023, s’appuie sur les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). La mesure est encadrée par un arrêté définissant la liste des ISTIST Infections sexuellement transmissibles. dépistées et les modalités de réalisation de ces dépistages et un décret fixant la condition d’âge pour la prise en charge par l’assurance maladie à 100% à moins de 26 ans, tout en rendant la mesure accessible à tous. Une campagne d’information devrait être menée par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) pour informer les professionnels de santé et le public, particulièrement les moins de 26 ans.
Cette initiative s’inscrit dans la deuxième feuille de route 2021-2024 de la Stratégie nationale de santé sexuelle. En facilitant l’accès au dépistage et en diversifiant les outils de prévention, les autorités sanitaires souhaitent améliorer la détection précoce des IST et améliorer leur prise en charge, réduisant ainsi leur transmission. La France, comme d’autres pays d’Europe, constate depuis plusieurs années, une augmentation des cas d’IST.