Près de 60 % se déclarent consommateurs de substance psychoactives (essentiellement amphétamines, cathinones et cocaïne) et les “slammeurs” sont en minorité (3,6 % tout de même). Le nombre médian de partenaires sexuels dans les 3 mois précédents est de 15 (de 0 à 200) et le nombre de rapports sexuels non protégés de 4 sur la même période (67 % déclarent avoir des difficultés avec le préservatif…). Le taux déclaré de bonne observance de la PrEP (68,5 % de schéma “à la demande” issu de Ipergay et 31,5 % de PrEP journalière) est de 95,5 %. Le nombre d’IST diagnostiquées est de 251 (figure) dont 39,8 % avec une ou plusieurs IST La grande majorité (94,1 %) étaient asymptomatiques et ont été traitées.
Un cas de contamination VIH a été recensé au cours du suivi à 1 mois avec un virus porteur d’une résistance au FTC (M184I) décrit dans un autre poster (WEPEC0947). Cette étude montre donc qu’il ne faut pas baisser la garde, qu’il s’agisse des IST – quasiment toujours asymptomatiques – ou de l’éventualité des virus résistants. La consultation de PrEP a également permis de proposer au cours du suivi une vaccination contre l’hépatite A, B ou le méningocoque aux patients qui n’étaient pas déjà vaccinés (soit à, respectivement, 20,6 % ; 28,4 % et 13,9 % des participants).
Gilles Pialoux et l’équipe du e-journal, Jean-Philippe Madiou, Guillaume Gras et Valérie Martinez, couvrent à Paris la 9e conférence de l’IAS, du 23 au 26 juillet 2017.