L’évolution des principaux facteurs de risque figure dans le tableau ci-dessous.
Depuis 2007, il a été observé une baisse de la proportion d’UDI et une augmentation des cas transmis sexuellement. Les déterminants de la transmission sexuelle de l’hépatite C figurent dans le tableau ci-dessous.
Pour l’auteur, les causes possibles de l’augmentation de la transmission sexuelle sont :
- l’usage du cristal meth (son utilisation a quasiment doublé depuis 2007, 9,8 % en 2007 vs. 18,7 % en 2014);
- l’augmentation des ISTIST Infections sexuellement transmissibles. et la diminution de l’usage du condom (en 2009, 16 % des cas avaient un diagnostic d’IST concomitante → 71 % en 2012; p=0,02).
Au total, les cas de transmission sexuelle du VHC sont en augmentation à Montréal. Si le principal facteur de risque pour l’hépatite C demeure l’usage de drogue injectable, le portrait épidémiologique du VHC semble changer : tendance à la hausse de la transmission sexuelle de l’hépatite C et ce, uniquement chez les HSHHSH Homme ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes. Chez les HSH, les relations sexuelles non protégées, possiblement reliées à la consommation de crystal-meth, semblent dorénavant être le principal facteur de risque de l’infection au VHC. La transmission sexuelle de l’hépatite C ne ne se limite toutefois pas aux patients co-infectés par le VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi.
(Trottier B et al., abstract S16.01)
La lettre de l’Infectiologue et Vih.org s’associent pour couvrir l’AFRAVIH 2016.