Globalement, ces modèles de prédiction permettent d’espérer une fin de l’épidémie en 2030. En 2011, l’OMS avait défini pour 2015 un objectif de 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral qui aura finalement été atteint plus tôt que prévu.
Pour atteindre ces objectifs – ambitieux – plusieurs obstacles sont à surmonter (figure 2) qu’il s’agisse du niveau de dépistage de l’infection, du taux de prise en charge et de rétention dans le système de soins, actuellement hétérogènes selon les pays ou de l’optimisation des traitements antirétroviraux (compliance, diminution du nombre de comprimés, des effets indésirables, réduction du coût …).
La mise à disposition des autotests va dans ce sens, de même que l’amélioration de la prise en charge, l’accès au traitement (en attendant le traitement antirétroviral universel …), la lutte contre la stigmatisation ou les discriminations.
(D’après la communication orale de Vitoria M.)
L’ANRS, La lettre de l’Infectiologue et Vih.org s’associent pour couvrir le séminaire 2015 de l’Agence de recherche «VIH: Traitement universel précoce, de la théorie à la pratique».