Une première molécule de cette classe, le bevirimat, avait été présentée avec une certaine excitation en 2007… avant que des données cliniques plus poussées ne montrent une résistance naturelle chez plus de la moitié des patients. Un essai clinique concernant une nouvelle molécule, affublée pour l’instant du doux nom de BMS-955176, a été présenté cette semaine (l’orateur est de Recherche et Developpement de la compagnie Bristol-Myers-Squibb). Il avait été précédemment montré que cette molécule était efficace sur l’ensemble des souches, contrairement au bevirimat.
Dans cet essai de phase IIa, différentes doses de la molécule était données à différents groupes de 8 PVVIHPVVIH Personne vivant avec le VIH ne recevant pas d’autres antirétroviraux, pour la plupart naïfs de tout de tout traitement anti-VIH. Les résultats sont prometteurs, et la dose optimale, à la fois efficace et bien tolérée, semble se situer entre 40 et 80 mg par jour. Un essai de phase IIb est annoncé, avec davantage de sujets inclus … En attendant les essais de traitement combiné classique.
Une autre molécule de la classe des inhibiteurs de maturation, elle aussi plus efficace in vitro que le bevirimat, a également été présentée cette semaine (GSK2838232 du laboratoire GlaxoSmithKline); il s’agissait de données de laboratoire, mais un essai clinique visant à étudier l’innocuité de la molécule (phase I) a déjà été réalisé (analyse toujours en cours)… En attendant les essais de phase II.