Cette actualisation des Recommandations 2013 a permis de clarifier leur gradation (niveaux de preuve et de force), d’actualiser la 1ère ligne de traitement et de mettre à jour les données sur les essais de « switch » (informations pour aider les prescripteurs dans leur choix, recommandations plus « directives » prévues pour 2015 et intégrant les données médico-économiques) :
- association 2 INTIINTI Les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH ou INTI, sont des composés de synthèse utilisés dans le traitement du VIH et des hépatites. + 1 INNTINNRTI Les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI en Français ou «non-nucleoside reverse transcriptase inhibitors», NNRTI, en anglais) ont un effet inhibiteur direct sur la transcriptase inverse (TI) du VIH-1 en formant une liaison réversible et non compétitive avec l'enzyme. La nevirapine, la delavirdine et l'efavirenz sont des NNRTI. : TDF/FTC + RPV ou EFVEFV L'éfavirenz (EFV) est un médicament antirétroviral, analogue non nucléosidique inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), utilisé pour le traitement de l'infection par le VIH. Cette molécule est commercialisée sous le nom de Sustiva ou Stocrin et est disponible sous forme de comprimés ou de capsules. ABC/3TC + EFV – la NVP est abandonnée comme 3ème agent compte tenu de ses contraintes de prescription et de surveillance clinique et biologique pendant les 3 premières semaines de traitement;
- association 2 INTI + 1 IP/r : TDF/FTC + DRV/r ou ATV/r, ABC/3TC + ATV/r – le LPV/r est abandonné comme 3ème agent en raison du nombre de comprimés/prises par jour et des problèmes de tolérance;
- association 2 INTI + 1 INIINI Les inhibiteurs de l’intégrase, ou anti-intégrases sont l'une des dernières classes d’antirétroviraux. Ils agissent en empêchant le VIH d’intégrer son message génétique dans celui de la cellule cible. Ces médicaments ont un profil de résistances différent des autres molécules, ce qui les rend intéressants en cas de multi-résistances face aux autres traitements. : TDF/FTC + DTG ou EVG ou RAL, ABC/3TC + DTG.
Le rapport précise aussi «si, à l’issue de l’analyse d’une situation individuelle, plusieurs associations recommandées peuvent être retenues chez un patient donné, le coût du traitement doit être considéré dans la prise de décision et les associations les moins chères doivent être envisagées de façon privilégiée». Dans tous les cas, le choix du traitement antirétroviral de 1ère ligne doit être explicité et discuté avec le patient auquel il est prescrit. Un tableau est destiné à éclairer le prescripteur sur le coût annuel des traitements qu’il prescrit.
Un article réalisé pour Edimark à l’occasion des journées de la SFLS 2014, d’après la communication de B. Hoen – Plénière 2.