Prévention biomédicale — Prep par intermittence : attention à l’adhérence

Une petite étude Kenyane pose la question de l’adhérence au traitement en cas de prophylaxie pré-exposition par intermittence

Grâce à l’utilisation de piluliers électroniques, les chercheurs ont mesuré que le taux d’adhérence à la prophylaxie était de 83% quand celle-ci était quotidienne, mais qu’il chutait à 55% en cas de Prep par intermittence. Dans ce cas, les participants à l’étude étaient incités à prendre du Truvada le lundi, le vendredi et deux heures avant un rapport sexuel.

Ces résultats préliminaires concernaient un nombre restreint d’hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (67) et de travailleuses du sexe (5). Ils ont été publiés en avril sur PLoS ONE, par l’équipe du docteur Gaudensia Mutua, du Kenya AIDS Vaccine Initiative.

Malgré un contact maintenu quotidiennement par messages texte via téléphone portable, l’équipe s’est confrontée à la difficulté de réaliser correctement les dosages post-coïtaux pour évaluer l’utilisation réelle de la prep. Le traitement semble d’autre part avoir été bien toléré par les participants à l’étude, et 91% des effets secondaires observés n’étaient pas causés par le Truvada.

Enfin, il faut noter qu’une contamination est survenue à la 16e semaine dans le groupe placebo

> Safety and Adherence to Intermittent Pre-Exposure Prophylaxis (PrEP) for HIV-1 in African Men Who Have Sex with Men and Female Sex Workers, PLoS ONE.