La prise en charge des maladies sexuellement transmissibles (MST) bénéficie de méthodes diagnostiques qui ont fait leurs preuves. Malgré ces moyens de dépistage et les campagnes de prévention, les MST restent un problème de santé publique. En effet, les symptômes sont variés et n’apparaissent pas forcément dans les jours qui suivent un rapport, ce qui complique un diagnostic dont la précocité est souvent un atout dans la guérison.
Pratique, clair et illustré, enrichi d’un index alphabétique, cet ouvrage collectif, rédigé par une équipe de spécialistes, s’articule en quatre parties.
La première rappelle les connaissances de base indispensables: l’anatomie des appareils génitaux féminin et masculin; les flores génitales de la femme et de l’homme; les outils diagnostiques des MST et les antibiotiques utilisés. S’y ajoutent un point historique et des données épidémiologiques générales.
La deuxième passe en revue les MST et détaille pour chacune épidémiologie, clinique, diagnostic et traitement.
La troisième précise les principes de prise en charge et de traitement des patients infectés par le VIHVIH Virus de l’immunodéficience humaine. En anglais : HIV (Human Immunodeficiency Virus). Isolé en 1983 à l’institut pasteur de paris; découverte récemment (2008) récompensée par le prix Nobel de médecine décerné à Luc montagnier et à Françoise Barré-Sinoussi. la conduite à tenir après exposition sexuelle au VIH, au VHB ou au VHC ainsi que la conduite à tenir devant un certain nombre de tableaux cliniques (urétrite, ulcération génitale, etc.)
La quatrième évoque des publics ou des cas particuliers : MST chez les femmes enceintes ou les homosexuels; vaccination contre le papillomavirus humain; annonce du diagnostic; évocation des MST dans le cadre d’un viol ou dans un contexte de précarité.