Le diabète est associé aux troubles neuro-cognitifs chez les personnes vivant avec le VIH

Le diabète joue-t-il un rôle dans le déclin des fonctions cognitives chez les personnes vivant avec le VIH ? Les chercheurs de l’Unité 897 « Centre de recherche Inserm épidémiologie et bio statistique » (Inserm/Université de Bordeaux) et du CIC-1401 en collaboration avec le CHU de Bordeaux montrent pour la première fois qu’une relation existe entre le diabète et les troubles neuro-cognitifs chez les personnes vivant avec le VIH et ce quel que soit l’âge. Ces troubles touchent principalement les fonctions faisant appel à la mémoire et à la réactivité et apparaissent dès le stade pré-diabétique (hyperglycémie). Ces travaux financés par l’ANRS (France REcherche Nord&sud Sida-hiv Hépatites) et réalisés au sein de la cohorte ANRS Aquitaine sont publiés dans la revue Neurology.

Séropos: «La MDPH du Lot vous préfère mortEs»

La MDPH du LOT a supprimé les droits à la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) de Monsieur Marc Sudret, en ayant recours pour y parvenir à un contrôle inopiné. À 8h du matin le 26 Janvier 2015, les représentantEs de la MDPH se sont présentéEs au domicile de Monsieur Sudret et ont trouvé ce dernier à peine éveillé et encore sous les effets secondaires de son traitement extrêmement lourd. 

Arrêt du tabac: la varénicline (Champix®) efficace et bien tolérée chez les personnes vivant avec le VIH

L’arrêt du tabac est d’autant plus nécessaire pour les personnes vivant avec le VIH qu’ils ont un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires et des cancers. Indiqué dans l’aide au sevrage tabagique, la varénicline (Champix®) est un traitement tout aussi efficace chez les personnes infectées par le VIH que dans la population générale, selon l’étude multicentrique française ANRS 144 Inter-ACTIV, dirigée par le Pr Patrick Mercié (Hôpital Saint-André, CHU de Bordeaux). Les résultats ont été présentés à l’oral lors de la 22ème Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI 2015), qui s’est déroulé à Seattle (Etats-Unis).

BREATHER (Penta 16): les ados s’invitent dans le débat sur les traitements discontinus

Cet essai de phase II, initié en 2011 chez des adolescents vise à évaluer l’intérêt d’un traitement (EFV + 2 INTI) discontinu (5/7 jours) par comparaison à ce même traitement en continu sur le maintien de l’indétectabilité du VIH. Cette étude avait pour ambition d’optimiser le bénéfice d’un ART tout en minimisant  sa toxicité à long terme. Pour cela, il faut à la fois prévenir la résistance et maintenir les options futures. Cela est particulièrement important chez les adolescents destinés à être traités leur vie durant.