Session de communications orales libres : Comorbidités
Le Dr Cédric Arvieux est à la CROI 2018 et nous reproduisons ici, avec son aimable autorisation, ses chroniques publiées in extenso sur le site du COREVIH Bretagne.
Le Dr Cédric Arvieux est à la CROI 2018 et nous reproduisons ici, avec son aimable autorisation, ses chroniques publiées in extenso sur le site du COREVIH Bretagne.
L’essai ANRS REVENGE démontre l’efficacité d’une combinaison sofosbuvir et grazoprevir/elbasvir associée à la ribavirine dans le traitement de patients infectés par le virus de l’hépatite C et en échec thérapeutique suite à la prise d’un premier traitement par agents antiviraux directs (AAD). Cet essai mené par le Pr Victor de Lédinghen (Service d’Hépato-Gastroentérologie et d’Oncologie digestive, CHU Bordeaux, Inserm UMR 1053) et ses collègues, permet d’apporter une solution thérapeutique pour ces patients difficiles à traiter. Les résultats de ces recherches font l’objet d’une publication dans la revueClinical Infectious Diseases.
L’introduction de cette session de commnucation orale libre, réalisée par la directrice intérimaire du Fonds Mondial, Marijke Wijnroks, a été un peu chahutée par les activistes, qui souhaitaient interpeller l’assemblée sur le fait que le Fonds Mondial n’intervenait pas ou plus dans les pays à revenus intermédiaires, où les besoins sont également très importants, et notamment au Vénézuela (où la situation semble être critique, les activistes vénézuéliens ayant déjà perturbé la plénière du matin pour dénoncer la « catastrophe sanitaire annoncée » en matière de santé en général et de Sida en particulier dans leur pays).
Les différentes épidémies d’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) chez les hommes infectés par le VIH, HSH et associées à la consommation de drogues récréatives sont source de préoccupation.
Zepatier® (grazoprevir/elbasvir), antiviral d’action direct, est désormais disponible, dans le traitement du VHC adulte de génotype 1 et 4, au prix commercial de 28 732 euros pour une cure de 3 mois, soit près de 40% moins cher que le traitement le plus utilisé actuellement.