Homosexuels masculins : une épidémie sous-estimée

Alors que les premiers cas de sida ont été diagnostiqués au début des années 1980 chez des jeunes hommes homosexuels dans les pays occidentaux, la place des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH1Nous parlerons ici de manière générique des HSH (MSM en anglais) bien que les populations incluses dans cette catégorie divergent selon les publications et les pays. Tout d’abord, il importe de ne pas oublier qu’une majorité d’HSH ont également des rapports sexuels avec des femmes et qu’ils ne se reconnaissent pas tous dans les identités «gay», «homosexuel» ou «queer». De plus, les «travailleurs du sexe masculins», les «travestis», les personnes «transgenre» sont parfois comptabilisés en tant qu’HSH, parfois enregistrés dans des catégories spécifiques ou bien non comptés.) dans l’épidémie est encore sous-estimée au niveau mondial.

Dynamique de la transmission : comprendre pour mieux combattre

Si la XVIIe conférence mondiale sur le sida a été riche en communications sur les techniques et les stratégies de prévention, elle a aussi permis de découvrir les outils d’analyse et de compréhension de la dynamique de l’épidémie ainsi que les méthodes d’évaluation des interventions.

Criminalisation de la transmission du VIH : vers une mobilisation globale ?

Les problématiques des droits de l’homme, de la lutte contre les discriminations et contre la stigmatisation, ont rarement été autant abordées pendant les conférences mondiales que lors de celle qui s’est tenue à Mexico, tant au niveau des sessions plénières, des posters que des réunions satellites.

Les professionnel(le)s du sexe en pleine lumière

La conférence internationale de Mexico a été l’occasion pour les militants des droits des professionnel(le)s du sexe de faire parler d’eux. Leurs efforts pour prendre la parole lors de sessions concernant la prostitution ou dans lesquelles des questions importantes étaient posées leur ont permis d’acquérir plus de visibilité.

Le point sur l’administration de l’abacavir et le risque cardiovasculaire

Les communications en «late breaker» de la conférence de Mexico sur l’association récemment retrouvée de manière inattendue entre abacavir et risque cardiovasculaire permettent de faire le point sur cette question.

Cet article a été publié dans Transcriptases n°138.

La mortalité des patients infectés par le VIH a spectaculairement chuté depuis la mise à disposition de combinaisons antirétrovirales efficaces et actuellement d’autres problématiques ont émergé dans la population plus âgée des personnes infectées par le VIH, et en particulier les maladies cardiovasculaires qui constituent la quatrième cause de décès (8%) des personnes infectées.