Pas de modification du poids et de la composition corporelle après arrêt de TAF/FTC/BIC et passage à DOR/ISL

Chez les PVVIH en surpoids ou obèses, traitées par une combinaison associant un inhibiteur d’intégrase (INI) à du ténofovir alafénamide (TAF), un changement d’INI vers la doravirine (DOR), avec ou sans remplacement simultané du TAF par le ténofovir disoproxil fumarate (TDF), n’avait pas permis de réduire significativement le poids corporel après 48 semaines dans l’étude ACTG A5391. Le travail présenté ici porte sur les modifications du bilan métabolique et de composition corporelle dans cette même étude.

Le passage d’un inhibiteur d’intégrase à un autre traitement à base de darunavir n’inverse pas la prise de poids

La prise de poids est courante au début du traitement antirétroviral et elle est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires et métaboliques. L’étude DEFINE a étudié l’effet du passage à un inhibiteur de protéase boosté chez des personnes vivant avec le VIH ayant connu une prise de poids.

Gilead annonce la mise à disposition en France de sa dernière génération de trithérapie à base de ténofovir alafénamide (TAF) pour le traitement du VIH

Aujourd’hui, le paradigme de la prise en charge du VIH a changé. L’amélioration des traitements permet de prolonger la durée de vie des personnes vivant avec le VIH. La question de la qualité de vie des patients est devenue centrale dans le processus d’innovation. Gilead Sciences, engagé depuis 25 ans dans le développement de traitements innovants pour lutter contre le VIH, se réjouit de pouvoir aujourd’hui mettre à disposition des professionnels de santé sa toute dernière génération de trithérapie à base ténofovir alafénamide [TAF].

Le gel microbicide au ténofovir échoue dans une étude sud-africaine

Des résultats décevants ont été présentés à la CROI sur l’étude FACTS 001. Elle n’a pas réussi à empêcher le VIH parmi un groupe de 2029 femmes âgées de 18 à 30 ans qui utilisaient un gel microbicide à base de ténofovir avant et après les rapports sexuels en Afrique du Sud. Le taux d’infection au VIH, environ 4% par an, a été le même chez les femmes qui prenaient le gel que chez les femmes qui prenaient un placebo.