Commencer un traitement anti-rétroviral : Mieux vaut très tôt que tard
Deux études publiées dans le New England Journal of medecine semblent conforter l’intérêt d’initier un traitement tôt -avant 4 mois- après la contamination.
Deux études publiées dans le New England Journal of medecine semblent conforter l’intérêt d’initier un traitement tôt -avant 4 mois- après la contamination.
Malgré son intérêt, notre connaissance de la diffusion des antirétroviraux (ARV) dans les compartiments sanctuaires, comme le système nerveux central, les tractus génitaux et le tissu rectal, est encore balbutiante. Bilan des éclaircissements apportés par les deux dernières CROI sur la diffusion de molécules récentes, maraviroc, darunavir, étravirine et raltégravir.
Grâce aux antirétroviraux, les patients infectés par le VIH maintiennent leur charge virale au-dessous du seuil de détection. Cependant, malgré leur efficacité, même les antirétroviraux les plus puissants ne peuvent éliminer complètement le virus, car il reste à l’état latent dans certaines cellules : c’est le réservoir viral. On en sait désormais un peu plus sur son rôle.
Les études du programme ERAMUNE, basées sur une intensification du traitement antirétroviral, ont pour objectif d’évaluer la faisabilité d’une éradication du VIH dans les réservoirs viraux des personnes infectées. Le Pr Christine Katlama en a expliqué le concept au Quotidien du Médecin.
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