2e Sommet de la Vape
L’an dernier, le 1er Sommet de la Vape qui s’est déroulé le 9 mai 2016 au Cnam, a permis d’engager un dialogue constructif entre les citoyens vapoteurs, les professionnels de la vape, les instances et les autorités de santé.
L’an dernier, le 1er Sommet de la Vape qui s’est déroulé le 9 mai 2016 au Cnam, a permis d’engager un dialogue constructif entre les citoyens vapoteurs, les professionnels de la vape, les instances et les autorités de santé.
La réduction des risques (RdR) ne s’est pas insérée sans heurts dans le paysage thérapeutique français et, réalisée après vingt ans de retard par rapport aux premières initiatives en Europe, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, la greffe fut plutôt douloureuse. Vingt ans après l’institutionnalisation de la substitution et la mise sur le marché du Subutex® (au 1er janvier 1996), la RdR reste paradoxalement cantonnée dans un statut semi-expérimental que les diverses évolutions législatives depuis n’ont pas vraiment contribué à clarifier.
Les recherches préventives expriment souvent les résultats de dispositifs préventifs sous forme d’un facteur de réduction de risque. Peu compréhensible au niveau des individus, on lui préfère la notion de risque de transmission par acte. C’est ce que la chercheuse et épidémiologiste Virginie Supervie a cherché à évaluer sur la base des connaissances de 2015 pour ce qui concerne le traitement antirétroviral comme prévention de la transmission du VIH.
Ce ne sont pas moins de cinq Nobel d’économie, accompagnés d’anciens hauts fonctionnaires internationaux, d’anciens présidents ou ministres de pays tels que le Royaume-Uni, la Pologne ou le Guatemala, et des professeurs de prestigieuses universités anglaises et américaines qui soutiennent un rapport de la London School of Economics publié en mai 2014 et intitulé «Mettre fin à la guerre à la drogue». Les auteurs de ce rapport, pour la plupart américains, sont des experts reconnus dans le champ des drogues et des conduites addictives, et tout particulièrement dans l’évaluation des politiques publiques dédiées.
Une session de la CROI s’est intéressée aujourd’hui au serosorting – faire intervenir dans le choix d’un partenaire sexuel à la fois le statut sérologique de ce dernier, et le sien propre. Malheureusement, sans aborder vraiment les motivations des partenaires ou l’efficacité possible de ces pratiques.