Le TasP toujours plus présent

Après le « scoop » des résultats de l’essai HPTN 052 à la conférence de l’IAS de Rome en juillet 2011, la question de l’utilisation du TasP (treatment as prevention) reste très présente. L’occasion de revenir sur les questions posées sur son indiscutable efficacité, au moins sur les couples sérodiscordants en Afrique.

Pour une prévention attentive aux situations de vulnérabilité. Relire François Delor.

Les débats contemporains sur la prévention du VIH parmi les gais laissent parfois une étrange impression. À l’heure de la biomédicalisation accrue de la gestion des risques, il apparait en effet parfois difficile pour beaucoup d’acteurs de prévention d’atteindre le niveau d’expertise suffisant pour en saisir toutes les subtilités et se forger une conviction. Dans ce contexte, quel peut être le rôle des sciences sociales pour comprendre les évolutions à l’oeuvre?

La prévention des pratiques à risques chez les gays

La prévention chez les gays/HSH est une priorité absolue du plan national de lutte contre le sida et les IST 2010-2014. Un récent numéro spécial du Lancet (juillet 2012) et une session entière de la dernière conférence internationale, à Washington, ont mis l’accent sur les hauts niveaux de prévalence du VIH chez les gays, sur le déficit d’efficacité de la prévention et sur les « nouvelles prises de risques » liées notamment aux usages de drogues dans un contexte de pratiques sexuelles elles-mêmes à risques.

Rencontre : «Après 5 ans de sommeil, la RDR liée aux drogues va-t-elle progresser en 2013?»

A l’occasion de la journée mondiale du Sida 2012, la chaire d’addictologie du Cnam (département DISST) organise en partenariat avec Aides et Vih.org/Swaps une rencontre sur la réduction des risques (RDR) liée au drogues le jeudi 29 novembre 2012, de 15h00 à 17h30, au Conservatoire National des Arts et Métiers .