S’il est encore difficile de savoir exactement à quoi s’attendre avec le nouveau président des Etats-Unis, les associations et les personnes impliquées dans la riposte face au VIH se préparent à des moments difficiles.
William McColl est le directeur des politiques de santé à AIDS United, l’une des plus grandes association de lutte contre le VIH/sida états-unienne, basée à Washington. Il a accepté de répondre à nos questions inquiètes sur l’avenir de la réponse à l’épidémie sous la présidence Trump avec une majorité Républicaine au Congrès.
Difficile de savoir à quoi s’attendre avec le nouveau président des Etats-Unis. S’il décide et réussit à tenir ses promesses de campagnes dans les mois qui viennent, les conséquences pourraient être dramatiques, en terme de santé publique et de droits des minorités LGBT.
Le ministère de la santé publique de San Francisco a publié le 1er septembre son rapport épidémiologique annuel 2015 pour le VIH/sida. Un rapport attendu, tant la ville américaine fait figure de modèle, et qui montre que le nombre d’infections par le VIH nouvellement diagnostiquées a continué de baisser, que les gens vivant avec le VIH ont plus rapidement accès aux soins et parviennent à une suppression de la charge virale plus tôt. Mais des disparités importantes demeurent, qui concernent en particulier les hommes et les femmes afro-américaines, qui ne profitent pas autant de ses progrès que la population de la ville dans son ensemble.
Fábio Mesquita, directeur du Département en charge des infections sexuellement transmissibles, du sida et des hépatites virales au ministères brésilien de la Santé, a présenté sa démission le 27 mai 2016 pour protester contre les orientations du nouveau gouvernement temporaire, suite à la destitution de Dilma Roussef le 11 mai 2016.