La pharmacocinétique du dolutégravir pendant la grossesse et chez le nouveau-né
Encore une étude ancillaire d’IMPAACT qui s’intéressa à la pharmacocinétique des ARVs chez la femme enceinte mais aussi chez le nouveau-né dans ce travail sur le DTG.
Encore une étude ancillaire d’IMPAACT qui s’intéressa à la pharmacocinétique des ARVs chez la femme enceinte mais aussi chez le nouveau-né dans ce travail sur le DTG.
En France, le taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant est passé de plus de 25% à moins de 1%, grâce à la prescription systématique d’une multithérapie efficace à la mère pendant la grossesse. Cette réussite ne doit pas empêcher d’évaluer les risques de malformation que le traitement pourrait faire courir à l’enfant, en particulier dans les pays où les patients peuvent bénéficier de plusieurs options thérapeutiques.
Une hypercholestérolémie et, dans une moindre mesure, une hypertriglycéridémie sont constatées chez des nourrissons, âgés de 12 à 23 mois, infectés par le VIH et sous traitement antirétroviral comprenant un inhibiteur de protéase (IP), selon une analyse d’une cohorte sud-américaine.
Une étude randomisée (pdf, 142Ko), réalisée au Botswana, montre que, chez la femme enceinte, un traitement antirétroviral (ARV) comprenant un inhibiteur de protéase augmente le risque d’accouchement prématuré, par rapport à un traitement ne comprenant que des analogues nucléosidiques. Mais il n’augmente pas les hospitalisations ou la mortalité chez les nourrissons. Les résultats viennent d’en être publiés dans le Journal of Infectious Diseases (article en accès libre).
Une analyse secondaire de la Kisumu Breastfeeding Study, une étude kényane, montre que les bébés infectés par le VIH développent des résistances aux antirétroviraux, non par transmission materno-foetale directe, mais via l’allaitement, allaitement recommandé en Afrique sub-saharienne en contexte VIH.