La Haute autorité de santé (HAS) recommande depuis le 8 juillet la vaccination préventive aux personnes les plus exposées au virus de la variole du singe du fait de leurs pratiques sexuelles ou de leur profession. L’occasion de faire le point sur la vaccination antivariolique et l’immunisation face au monkeypox.
La Haute autorité de santé (HAS) annoncé le 8 juillet qu’elle recommandait qu’une vaccination préventive soit proposée aux personnes les plus exposées au virus de la variole du singe du fait de leurs pratiques sexuelles ou de leur profession.
Vih.org fait le point sur les informations pratiques en direction des personnes exposées face au virus de la variole du singe, ou pour les personnes qui se découvrent cas-contact. Aujourd’hui, hors Afrique, il s’agit principalement d’hommes gays ou bisexuels.
Alors que les cas de variole du singe continuent d’augmenter en France et dans d’autres pays non-endémiques comme le Canada, comment décide-t-on de qui reçoit un vaccin avant ou après l’exposition au risque ? Le débat s’ouvre tout juste.
Depuis fin mai, des cas autochtones de cette maladie, bénigne la plupart du temps, ont été identifiés dans une trentaine de pays non endémiques, en particulier chez des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH). Ces dernières années, cette infection a vu sa portée géographique s’étendre de manière notable, mais n’avait presque jamais été diagnostiquée hors d’Afrique.