En France, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) restent exclus de façon permanente du don du sang en raison de leur risque plus élevé d’être infecté par le VIH , une exclusion que certains estiment discriminatoire et dépassée.
Globalement, peu de pays ont limité la durée d’exclusion des HSH du don de sang, qui reste permanente dans la majorité. L’accès au don du sang des HSH n’est pas corrélé à l’épidémiologie du VIH en population générale de ces pays.
En France, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) restent exclus de façon permanente du don du sang en raison de leur risque plus élevé d’être infecté par le VIH, une exclusion que certains estiment discriminatoire et dépassée. Une modélisation récente de l’Institut de veille sanitaire met en lumière un point négligé : l’acceptabilité et le respect des mesures – la « compliance ». Un article Vih.org a relire, à la lumière de la récente déclaration de la ministre de la santé, qui déclare vouloir lever «bientôt» cette interdiction.
Lors de la dernière réunion des associations par l’InVS, Josiane Pillonel a fait un point sur l’interdiction du don du sang aux hommes ayant des rapports avec d’autres hommes (HSH) et a évoqué l’idée de n’exclure que les HSH multipartenaires sur les douze derniers mois.
En France, le diagnostic génomique viral est obligatoire pour le VIH et le VHC, pour tout don du sang. Une mesure qui répond au principe de précaution. Une publication du New England Journal of Medicine permet d’analyser le rendement de la technique aux Etats-Unis.