Persistance du VIH et réservoirs viraux

Grâce aux antirétroviraux, les patients infectés par le VIH maintiennent leur charge virale au-dessous du seuil de détection. Cepen­dant, malgré leur efficacité, même les antirétroviraux les plus puissants ne peuvent éliminer complètement le virus, car il reste à l’état latent dans certaines cellules : c’est le réservoir viral. On en sait désormais un peu plus sur son rôle.

Homo-bisexuels masculins au Sud : Il est temps d’agir !

A Mexico en 2008, nombre d’études épidémiologiques confirmaient déjà le fait que les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) étaient, y compris dans les pays à faibles et moyens revenus, particulièrement touchés par le VIH. En 2010, le constat n’a guère changé alors que la mise en place des actions visant ces populations constitue l’une des clés pour lutter contre l’épidémie.

Mise à jour des connaissances avec Anthony Fauci

Le directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) est une «grosse pointure» indiscutable et indiscutée, qui joue un peu le rôle de sémaphore dans la recherche contre le sida. Ajoutez à cela un esprit de synthèse et une qualité de mise en perspective de la recherche fondamentale rares et vous obtenez l’une des meilleures présentations de la conférence de Vienne 2010.

Première ligne antirétrovirale : nouvelles combinaisons et nouvelles molécules à la loupe

La conférence de Vienne a été riche en présentation de résultats d’essais randomisés évaluant, chez des patients naïfs d’antirétroviraux, de nouvelles combinaisons sans inhibiteur nucléos(t)idique de la transcriptase inverse (INTI) ou des nouvelles molécules. Ces nouvelles données globalement positives ouvrent de nouvelles possibilités en premier traitement mais aussi potentiellement en «switch» d’une première ligne.