L’été est passé et avec lui la XXe conférence internationale sur le sida de Melbourne, organisée par l’IAS, qui s’est tenue du 20 au 25 juillet 2014. Pour la rentrée, nous revenons à froid sur cette conférence si particulière par bien des aspects avec une même question lancinante à chaque grand évènement international sur le VIH/sida: Y a-t-il encore une place pour autant de conférences? Et qu’en reste-t-il, passées les chaleurs estivales?
Une étude présentée lors de la conférence mondiale sur le sida de Melbourne 2014 souligne l’absence de compensation du risque chez les hommes ayant choisi la circoncision, dans un contexte où elle est conseillée.
La 20ème Conférence internationale sur le VIH/sida (IAC), organisée par l’IAS, s’est ouverte à Melbourne le 20 juillet 2014. Prévention et Prep, accès aux traitements et Tasp, «cure» et guérison fonctionnelle, les chercheurs et les activistes y ont échangé pour essayer de s’approcher, enfin, de la fin de l’épidémie de sida.
Des résultats préliminaires de l’étude ANRS Ipergay de prévention pré-exposition chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes mettent en évidence une très bonne observance au traitement. Le concept de traitement préventif «à la demande», pris à l’occasion des rapports sexuels se révèle ainsi bien accepté. Ces données sont présentées en communication orale à la 20e conférence internationale sur le sida organisée par l’International Aids Society à Melbourne (Australie) du 20 au 25 juillet 2014.
Les premiers résultats de la première phase de l’essai ANRS 12249 TasP montrent qu’une proposition répétée de dépistage du VIH à domicile est bien acceptée par une population rurale d’Afrique du Sud. Le défi demeure d’amener les individus infectés vers les structures de soins pour une prise en charge de l’infection. Ces résultats sont présentés en communication orale à la 20e conférence internationale sur le sida organisée par l’International Aids Society à Melbourne (Australie) du 20 au 25 juillet 2014.