Si notre but commun est la fin de l’épidémie de VIH, intégrer les innovations, chercher un vaccin, mettre l’accent sur la jeunesse et ne pas relâcher les efforts contre la tuberculose sont quelles unes les stratégies clés à viser et à mettre en place, selon les intervenants de la session plénière du mercredi 20 juillet de Aids 2016.
La ville de Durban en Afrique du Sud accueille, du 18 au 22 juillet, la 21e Conférence internationale sur le sida, AIDS 2016. Près de 20 000 scientifiques, médecins, militant.e.s, mais aussi personnalités y sont attendus, afin de relancer les efforts contre l’épidémie, alors que les traitements n’ont jamais été si efficaces, et les malades jamais aussi nombreux.
La 21ème Conférence Mondiale sur le sida va s’ouvrir officiellement aujourd’hui lundi 18 juillet 2016. Le 15 avril 1985 s’ouvrait à ATLANTA la 1ere conférence devant 2000 participants et à l’époque 7000 patients étaient morts du Sida aux USA. 31 ans plus tard le nombre de séropositifs dans le monde avoisine les 40 millions, et le nombre annuel des décès causés par le VIH a longtemps été autour des 2 millions depuis 2005, ce nombre diminue lentement, alors que la maladie dans les populations les plus exposés continue de progresser.
L’été est passé et avec lui la XXe conférence internationale sur le sida de Melbourne, organisée par l’IAS, qui s’est tenue du 20 au 25 juillet 2014. Pour la rentrée, nous revenons à froid sur cette conférence si particulière par bien des aspects avec une même question lancinante à chaque grand évènement international sur le VIH/sida: Y a-t-il encore une place pour autant de conférences? Et qu’en reste-t-il, passées les chaleurs estivales?
Une étude présentée lors de la conférence mondiale sur le sida de Melbourne 2014 souligne l’absence de compensation du risque chez les hommes ayant choisi la circoncision, dans un contexte où elle est conseillée.