L’activisme n’est pas mort, vive l’activisme !

C’était un des moments les plus attendus avant la conférence proprement dite. Le Sommet des personnes vivant avec le VIH, intitulé Living 20081Living 2008 a reçu le soutien financier de nombreuses organisations, notamment en France de Sidaction et du ministère des Affaires étrangères. Retrouvez toutes les informations sur www.living2008.org, a surpris par son ampleur et par la qualité des débats et des échanges qui ont eu lieu durant deux jours.

Propriété intellectuelle, «deuxième ligne» et accès aux traitements dans les pays du Sud

Au-delà des bonnes nouvelles dans l’accès aux traitements dans les pays du Sud apportées par la conférence de Mexico, le nouveau cadre légal international concernant la propriété intellectuelle fait peser une lourde menace sur ces acquis, en particulier dans le contexte des traitements de 2e ligne. Des mesures d’assouplissement de ces nouvelles règles s’imposent.

Michel Kazatchkine : «Maintenir la priorité à la santé dans le développement»

Michel Kazatchkine est le président du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Lors de la conférence de Mexico en août 2008, il avait répondu aux questions de Christophe Martet et Philippe Perin pour Transcriptases. Michel Kazatchkine est aussi le président du conseil d’administration de l’association éditrice de vih.org, Pistes.

Homosexuels masculins : une épidémie sous-estimée

Alors que les premiers cas de sida ont été diagnostiqués au début des années 1980 chez des jeunes hommes homosexuels dans les pays occidentaux, la place des hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH1Nous parlerons ici de manière générique des HSH (MSM en anglais) bien que les populations incluses dans cette catégorie divergent selon les publications et les pays. Tout d’abord, il importe de ne pas oublier qu’une majorité d’HSH ont également des rapports sexuels avec des femmes et qu’ils ne se reconnaissent pas tous dans les identités «gay», «homosexuel» ou «queer». De plus, les «travailleurs du sexe masculins», les «travestis», les personnes «transgenre» sont parfois comptabilisés en tant qu’HSH, parfois enregistrés dans des catégories spécifiques ou bien non comptés.) dans l’épidémie est encore sous-estimée au niveau mondial.