Chemsex : le ministère de la santé lance une mission
Le Pr Amine Benyamina a été chargé par Olivier Véran, ministre des solidarités et de la Santé, d’une mission de 3 mois sur l’usage de drogue dans le cadre du chemsex.
Le Pr Amine Benyamina a été chargé par Olivier Véran, ministre des solidarités et de la Santé, d’une mission de 3 mois sur l’usage de drogue dans le cadre du chemsex.
Le chemsex recouvre l’ensemble des pratiques relativement nouvelles apparues chez certains hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), mêlant sexe, le plus souvent en groupe, et la consommation de produits psychoactifs de synthèse. De ces pratiques découlent parfois de nouvelles addictions, qui questionnent et déroutent usagers, soignants et associations.
À Londres, le chemsex est devenu un terme du langage courant. Dans les services VIH, des consultations pour les adeptes du chemsex tentent de pallier les risques. Démonstration par l’exemple.
Le «sexe chimique» s’inscrit dans une longue histoire où les fantasmes et les jugements moralistes l’ont souvent disputé à la description objective de pratiques sexuelles où la drogue peut effectivement avoir une fonction aphrodisiaque. Une brève histoire des relations entre usage de drogue et sexualité à l’époque contemporaine.
L’analyse capillaire est une méthode qui permet d’évaluer précisément la consommation de nouveaux produits de synthèse, souvent sous-déclarée. Démonstration par l’exemple avec une sous-étude d’Ipergay.