La tolérance du ténofovir intéresse toujours les équipes médicales
Deux présentations orales ont contribué à enrichir nos connaissances dans des contextes et avec des approches très différentes.
Deux présentations orales ont contribué à enrichir nos connaissances dans des contextes et avec des approches très différentes.
Le VIH augmente la perte osseuse, et près de 2/3 des patients VIH sont ostéopéniques et 15% ostéoporotiques, responsable d’une prévalence de fracture 2-9 fois supérieure dans la population VIH âgée. Les ARV aggravent cette perte avec une perte supplémentaire de 2-6% de la densité minérale osseuse (DMO), surtout dans les 48 premières semaines. Ces éléments sont intéressants pour l’utilisation en prophylaxie d’inhibiteurs de la résorption osseuse à longue durée d’action tels que l’acide zolédronique (AZ).
Il est bien établi que les antirétroviraux (ARV) affectent certains marqueurs du remodelage osseux, mais les risques de fractures et d’ostéonécrose fémorale sont moins connus. Les auteurs ont émis l’hypothèse que l’exposition aux ARV (incluant le ténofovir (TDF)) augmenterait le risque.
Une étude comparative américaine montre que les femmes infectées par le VIH ont, après la ménopause, une densité minérale osseuse (DMO) particulièrement basse. Elles risquent de ce fait davantage de fractures.