Un candidat vaccin prometteur contre le virus Nipah
L’équipe du Vaccine Research Institute de l’ANRS MIE/Inserm (VRI) a développé un candidat-vaccin prometteur contre le virus Nipah, classé par l’OMS parmi les agents pathogènes prioritaires.
L’équipe du Vaccine Research Institute de l’ANRS MIE/Inserm (VRI) a développé un candidat-vaccin prometteur contre le virus Nipah, classé par l’OMS parmi les agents pathogènes prioritaires.
À partir d’une étude internationale rétrospective entre 19 pays (10 pays européens, 8 américains et 1 africain) sur la période entre mai 2022 et janvier 2023, l’objectif était de décrire les caractéristiques de l’infection à monkeypox et le taux de mortalité chez les patients VIH+ immunodéprimés avec un taux de CD4 inférieur à 350/mm3.
Comme beaucoup de grandes découvertes, la protéine PD-1 (Programmed-death 1) a été découverte par hasard par des équipes japonaises en 1992 et ses fonctionnalités ont été décrites dans la décennie qui a suivi: il s’agit d’un régulateur «négatif» de la réponse immune, qui permet de freiner de façon efficace la réponse immune lorsqu’elle fonctionne à grande vitesse… Cela explique que le blocage de PD-1 dans un cadre thérapeutique est à risque d’induire des maladies auto-immunes.
Pour Steven Deeks, professeur de médecine à l’Université de Californie de San Francisco, les derniers résultats en recherche immunologique représentent un grand espoir pour les personnes infectées par le VIH, en permettant d’entrevoir une réduction de l’inflammation chronique et peut-être, d’alléger les traitements.
L’infection par le VIH provoque, entre autres méfaits, un dérèglement de la balance immunitaire au niveau du tube digestif qui favorise les passages bactériens dans la circulation sanguine. Dans quelle mesure cette « translocation bactérienne » participe-t-elle à l’hyperactivation immunitaire observée au cours de l’infection ? Quels sont les marqueurs utilisables pour la dépister et les éventuelles pistes thérapeutiques?