Troubles psychiatriques et chemsex
Deux présentations au colloque Addictions Toxicomanies Hépatites Sida (ATHS), qui s’est déroulé du 1er au 4 octobre à Biarritz, montrent une association entre troubles psychiatriques et pratique du chemsex.
Deux présentations au colloque Addictions Toxicomanies Hépatites Sida (ATHS), qui s’est déroulé du 1er au 4 octobre à Biarritz, montrent une association entre troubles psychiatriques et pratique du chemsex.
La légalisation du cannabis à usage récréatif et médical dans un nombre croissant d’États à travers le monde suscite l’intérêt marqué d’acteurs issus du monde des affaires, attirés par un marché jugé prometteur. De la contreculture des années 1960 au Nasdaq, le statut de la marijuana a radicalement changé.
En 2018, L’étude Tsepamo, réalisée au Botswana, avait montré un risque potentiel accru de malformation fœtale chez les femmes qui avaient pris du dolutégravir au tout début de leur grossesse. Retour à l’IAS 2019 sur un risque pris très au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé, qui recommande toujours le dolutégravir comme antirétroviral de première ligne.
Les professionnels de la santé publique semblent un peu dépassés par la légalisation du cannabis. Pourtant, au-delà des légitimes interrogations, ils auraient des raisons de satisfaction : la consommation chez les mineurs diminue, les prix baissent, ce qui pourrait mettre un coup d’arrêt au marché noir, et s’il y une augmentation des recours aux urgences, il n’y a pas d’intoxication mortelle. Ivana Obradovic était à la 2e North American Cannabis Summit (Los Angeles, 28-30 janvier 2019) et rend compte de cette confrontation.
Le second volet de l’étude Partner confirme qu’une charge virale indétectable empêche la transmission au sein de couples masculins sérodifférents, quand le partenaire séropositif est sous ARV depuis plus de 4 ans. L’étude a été publiée dans le Lancet, le 3 mai 2019.